TOUR DU MONDE 7
La Chine : économie ouverte, décollage réussi

 

La révolution (1949-1976)

Avant la révolution de 1949, la Chine était restée complètement à l’écart de l’économie moderne, si l’on exclut quelques villes (le long de la côte et des fleuves), d’ailleurs déconnectées du reste du pays. L’année 1949 marque à la fois la fin de la domination étrangère, la réunification effective du pays et le début du régime socialiste sous la direction de Mao Zedong. L’État peut enfin commencer à lutter contre le problème du développement. La Chine dispose de quelques atouts : sa grande population, l’immensité de son territoire, la profondeur de son histoire et le fort consensus autour de l’unité nationale.

C’est le modèle soviétique de planification qui est d’abord choisi et adapté. L’État administrera lui-même les entreprises industrielles. La coordination de la production sera assurée non pas par le jeu de l’offre et de la demande, mais par des plans quinquennaux (sur cinq ans). Les planificateurs déterminent, en fonction des priorités établies par le pouvoir politique, les objectifs de production, les crédits, les équipements et les besoins de main-d’œuvre. Tout cela doit être cohérent pour bien fonctionner. On espère ainsi mieux gérer les ressources et brûler les étapes. Comme en URSS, seule alliée qui s’offre à la Chine boycottée par l’Occident, la priorité est donnée à l’industrie lourde (l’acier, les machines et l’énergie), censée être à la base de toutes les autres.

L’agriculture, qui est progressivement collectivisée (les paysans sont regroupés en coopératives : les communes populaires), ne parvient cependant pas à décoller. L’absence de surplus agricole nuit au développement des villes et de l’industrie. En 1958, Mao lance le Grand Bond en avant, avec pour objectif d’augmenter la productivité agricole par de grands travaux, une décentralisation plus poussée et une meilleure coordination avec l’industrie (les engrais et la machinerie légère). À son tour, le développement agricole est censé fournir des ressources et des débouchés à l’industrie. Cette entreprise ambitieuse et quelque peu irréaliste se termine par un échec cuisant. Le pays est trop pauvre, les compétences sont trop mal réparties et les infrastructures (les routes, les communications, etc.) trop faibles pour permettre l’élan nécessaire, sans compter que l’URSS retire brusquement en 1961 son aide technique.

Les années 1962 à 1978 sont marquées par diverses tentatives. On oscille entre les idéaux révolutionnaires (l’égalitarisme, le sacrifice, la justice, etc., qui servent parfois de paravent à l'opportunisme) et le pragmatisme (la gestion efficace, l’intérêt individuel, etc.). Les pragmatiques prennent définitivement le dessus en 1978, deux ans après la mort de Mao. La Chine commencera à se réformer sous l'égide de Deng Xiaoping. Mais, contrairement à la Russie qui se jettera tête baissée dans le capitalisme sauvage (à partir de 1991), la Chine procédera par étapes, tentera des expériences et se réajustera en fonction des résultats.

 

Les réformes (à partir de 1978)

Le premier secteur touché par les réformes est l’agriculture. La plupart des prix cessent d’être administrés par les planificateurs. Les paysans prennent en quelques années la maîtrise de leur production et des terres qu’ils exploitent. La production agricole fait un bond spectaculaire : elle progresse aussi rapidement entre 1978 et 1984 qu’entre 1958 et 1978. On note aussi que la productivité du travail augmente, alors qu’auparavant les gains provenaient d’une amélioration du rendement de la terre. Les revenus agricoles peuvent donc augmenter et servir enfin de débouché et de source d’épargne pour l’industrie. Si le progrès passe par une meilleure efficacité de la main-d’œuvre, il signifie par contre à moyen terme l’élimination d’emplois : un problème classique. La marge de manœuvre est faible, car la croissance démographique, bien qu’elle soit contrôlée, est encore substantielle.

Les dirigeants d’industries se voient également accorder une plus grande autonomie par rapport aux planificateurs. Les entreprises sont soumises à certains indicateurs comme les prix du marché, le taux d’intérêt et la rentabilité. Mais cette soumission est en grande partie théorique et, compte tenu de l’importance accordée au plein-emploi, les entreprises continuent parfois d’être inefficaces dans l’utilisation de leurs ressources.

À côté des grandes sociétés d’État, on voit cependant se développer un certain nombre d’entreprises privées, d’abord de petite taille et limitées à certains champs d’activités, mais dont l’importance ira croissante par la suite.

 

La place du commerce extérieur

La création de zones spéciales ouvertes à l’influence étrangère est une initiative qui semble avoir porté ses fruits. Les entreprises d’autres pays sont autorisées à s’y installer, et à importer et à exporter sans payer de droits de douane. Le but est d’attirer la technologie étrangère de manière ordonnée, dans des zones isolées. Le reste du pays est alors protégé des effets négatifs possibles de l’hégémonie étrangère. Par contre, si l’expérience réussit ou donne des effets positifs inattendus, le reste du pays pourra en bénéficier. Petit à petit, la majeure partie du territoire sera ouvert, sous certaines conditions, aux entreprises étrangères.

Le commerce extérieur devient en même temps une priorité. Jusque-là, la Chine demeurait très fermée, craignant d’être dominée et profitant de sa grande taille. Désormais, on choisit d’exporter pour obtenir les devises nécessaires à l’investissement, qui passe maintenant en partie par l’utilisation de la technologie étrangère. La Chine fait une percée et devient en 2000 le huitième exportateur mondial. Cette année-là, les exportations représentaient 26,3 % du PIB, ce qui est considérable pour un pays aussi grand. En 1974, le coefficient d’ouverture n’était que de 5,5 %, un des plus bas du monde.

Fait remarquable, symptomatique de la volonté de préserver le pays des pièges d’une ouverture sans contrôle, la balance commerciale a été maintenue systématiquement en équilibre, voire en excédent. Lorsque les hausses de revenus engendrées par les réformes ont créé une pression sur les importations, le gouvernement n’a pas hésité à prendre des mesures autoritaires. Les déficits ont ainsi été vite éliminés et l’endettement extérieur est toujours resté sous contrôle (la dette extérieure ne représentait que 14 % du PNB en 2000).

 

Le bilan des réformes

Quiconque visite la Chine au début du XXIe siècle ne peut manquer d’être frappé par le dynamisme du développement économique. Les gratte-ciels poussent à vue d’œil, les téléphones portatifs sonnent à tout bout de champ, les entreprises modernes se multiplient. De nombreux Chinois sont au courant de la situation économique mondiale et de ses mécanismes et, contrairement à l’image véhiculée par l’Occident, ils n’hésitent pas à discuter librement des problèmes actuels ou à venir. Tout le monde est d’accord pour reconnaître que la politique suivie par le gouvernement depuis 1978 a considé­rablement amélioré le niveau de vie de la population : les dirigeants sont donc considérés comme généralement compétents. Certaines personnes critiquent cependant l’accroissement considérable des disparités de revenu (beaucoup plus fortes qu’en Occident) et l’augmentation de la corruption. Les nouveaux capitalistes, parfois aidés par leurs relations dans l’establishment, amassent des fortunes colossales, et les travailleurs qualifiés employés dans les entreprises étrangères gagnent des salaires de 10 à 20 fois supérieurs à la moyenne. On est également conscient que le pays est encore sous-développé et que la croissance rapide engendrera de nombreuses tensions (si tant est qu’elle se poursuive au même rythme).

 

Le miracle chinois

Malgré tout, le bilan reste largement positif. Dans les 20 années qui ont suivi le début des réformes, le PIB a augmenté environ de 10 % par an en moyenne. Peu de pays ­peuvent se vanter d’une croissance aussi forte et aussi soutenue. L’inflation, qui accompagne généralement une croissance anarchique, a toujours été maîtrisée en douceur (voir la figure 7.11). La transition vers l’économie de marché s’est faite progressivement et plutôt en douceur.

Le sentiment nationaliste, très fort chez les Chinois proprement dits (la nation Han, qui regroupe 94 % de la population) est un autre atout important pour le pays : la plupart des Chinois, et même ceux de l’étranger, estiment avoir une responsabilité envers leur pays et leurs concitoyens, ce qui est de nature à renforcer le dynamisme économique et à apaiser les tensions sociales. Même si le gouvernement chinois n’est issu que très indirectement du peuple, à travers un système d’élections extrêmement compliqué, sa direction est collégiale et reflète un certain équilibre entre diverses forces et courants. Les dirigeants, qui n’ignorent pas l’importance du soutien populaire, ont su faire preuve de pragmatisme, de vision à long terme et d’esprit de décision. Le choix de Zhu Rongji, l’as de la politique monétaire, comme premier ministre en 1997 illustre cet esprit de réalisme. Au cours de son mandat (1997-2002) Zhu Rongji a mené à bien une difficile réforme de l'économie en rentabilisant une bonne partie des entreprises publiques, en faisant entrer la Chine dans l'OMC (en 2001), en tentant de mener la chasse à la corruption et à l'incompétence, et en jetant les bases d'un nouveau système de protection sociale. La forte croissance qui s'est maintenue sous son administration a permis d'absorber les chocs sociaux engendrés par ces réformes mais le mécontentement des laissés pour compte de la croissance demeure cependant potentiellement explosif.

 

L'ouverture économique illustrée

Nous concluons ce tour d’horizon sur la Chine en examinant quelques données pratiques reliées au commerce extérieur: un premier tableau qui souligne la structure très « moderne » des exportations chinoises, un second tableau qui illustre l'écart vertigineux entre la Chine côtière et la Chine de l'intérieur, et enfin un article qui fait état d'une première conséquence de l'entrée de la Chine dans l'OMC.

Tableau 7.3 Le commerce extérieur de la Chine selon le type de produit et la destination
Supplément à Relations Économiques internationales, Renaud Bouret, Éditions DLC-McGraw/Hill
Données de 2001 Exportations 出口 Importations 进口 Solde
(milliards $US) (proportion en %) (milliards $US) (proportion en %) (milliards $US)
Types de produits
Matières premières 一、初级产品 26,4 9,9 45,8 18,8 -19,4
0. Aliments 12,8 4,8 5,0 2,0 7,8
1. Boissons et tabac 0,9 0,3 0,4 0,2 0,5
2. Matières premières non-alimentaires 4,2 1,6 22,1 9,1 -18,0
3. Matières premières énergétiques 8,4 3,2 17,5 7,2 -9,1
4. Huiles et gras d'origine animale et végétale 0,1 0,0 0,8 0,3 -0,7
Produits transformés 二、工业制品 239,8 90,1 197,8 81,2 42,0
5. Produits chimiques et dérivés 13,4 5,0 32,1 13,2 -18,8
6. Produits primaires transformés 43,8 16,5 41,9 17,2 1,9
7. Machines et équipements de transport 94,9 35,7 107,0 43,9 -12,1
8. Autres produits 87,7 33,0 16,8 6,9 71,0
Total 266,2 100,0 243,6 100,0 22,5
Pays de destination
Asie 亚洲 141,0 53,0 147,2 60,4 -6,2
Afrique 非洲 6,0 2,3 4,8 2,0 1,2
Europe 欧洲 49,2 18,5 48,4 19,9 0,8
Amérique latine 拉丁美洲 8,2 3,1 6,7 2,8 1,5
Amérique du Nord 北美洲 57,6 21,7 30,2 12,4 27,4
Océanie 大洋洲 4,1 1,5 6,3 2,6 -2,2
Total 266,2 100,0 243,6 100,0 22,5
Source: 中华人民共和国对外贸易经济合作部

Cela peut paraître étonnant à première vue, mais la Chine exporte une plus grande proportion de produits transformés que le Canada. En 20 ans, le pays est passé d'une économie essentiellement agricole à une économie industrielle, du moins pour les provinces côtières. La Chine manque de matières premières (déficit de 19,4 milliards), mais elle parvient à assurer sa sécurité alimentaire (surplus de 7,8), ce qui est une bonne nouvelle pour le reste du monde. Les partenaires de la Chine restent ses voisins asiatiques immédiats, loin devant les pays occidentaux. Il faut dire que beaucoup d'entreprises du Japon, de la Corée et de Taiwan ont déplacé leurs chaînes de production les plus gourmandes en main-d'œuvre vers la Chine continentale, créant un intense courant d'échange entre succursales et maisons-mères.

 

Tableau 7.4 Les exportations chinoises selon la région d'origine
Supplément à Relations Économiques internationales, Renaud Bouret, Éditions DLC-McGraw/Hill
Population Exportations Exportations par habitant
(en millions) (proportion en %) (en milliards de $US) (proportion en %) (en $US) (Chine = 100)
Chine 1264,8 100 266,2 100 210 100
Dix provinces les plus peuplées
Henan* 92,6 7,3 1,7 0,6 18 9
Shandong 90,8 7,2 18,1 6,8 200 95
Guangdong 86,4 6,8 95,4 35,9 1104 525
Sichuan* 83,3 6,6 1,6 0,6 19 9
Jiangsu 74,4 5,9 28,9 10,8 388 184
Hebei 67,4 5,3 39,6 14,9 587 279
Hunan* 64,4 5,1 1,8 0,7 27 13
Hubei* 60,3 4,8 1,8 0,7 30 14
Anhui* 59,9 4,7 2,3 0,9 38 18
Zhejiang 46,8 3,7 23,0 8,6 491 233
Municipalités
Chongqing* 30,9 2,4 1,1 0,4 36 17
Shanghai 16,7 1,3 27,6 10,4 1651 784
Pékin 13,8 1,1 11,8 4,4 853 405
Tianjin 10,0 0,8 9,5 3,6 948 451
Notes: Population selon le recensement de novembre 2000, exportations de l'année 2001; * provinces et villes de l'intérieur.
Sources: Population: Zhonghua renmin gongheguo guojia tongjibu (Bureau statistique de la République populaire de Chine),
Zhongguo renmin gongheguo duiwai maoyi jingji hezuobu (Ministère du commerce extérieur et de la coopération économique de la Chine).

Ce tableau illustre de façon dramatique l'écart entre la Chine moderne (les provinces côtières) et la Chine traditionnelle (les provinces de l'intérieur). À elle seule, la province de Guangdong (où se trouvent Canton et Shenzhen) monopolise 36 % de toutes les exportations nationales pour une population d'«à peine» 86 millions d'habitants, soit moins de 7 % du total national. Une bonne partie des Cantonais jouit d'un niveau de vie et de développement qui n'est pas très éloigné de celui des Occidentaux. Une province centrale comme celle du Henan, au contraire, reste à l'écart du commerce international et la grande majorité de sa population demeure pauvre.

Lors de la réforme économique lancée dans les années 1980, les régions côtières qui avaient connu une certaine ouverture au début du XXe siècle, furent naturellement les premières à accueillir les investissements étrangers (sous forme d'abord d'entreprises mixtes sous contrôle majoritaire chinois). La région de Canton-Shenzhen (à proximité de Hongkong) fut la première ouverte, puis ce fut le tour de quelques villes de la côte en direction de Shanghai et plus tard jusqu'à Pékin et finalement de la basse vallée du fleuve Yangzi. Vingt ans après le début de la réforme, l'ensemble du territoire est théoriquement ouvert et intégré au commerce mondial, mais les nouvelles entreprises sont restées concentrées dans les provinces côtières.

Conscient de la gravité du problème, le gouvernement central a lancé en 2000 une politique de développement des régions de l'intérieur afin de surmonter les handicaps géographiques et historiques de cette deuxième Chine. Cette offensive fournit en même temps une bonne occasion de renforcer la mainmise de la majorité Han sur les provinces séparatistes du Tibet (Xizang) et du Turkestan (Xinjiang).

 

Changement radical dans le commerce du poulet congelé après l'adhésion du pays à l'OMC: difficultés à l'exportation et montée en flèche des importations

Ministère du Commerce extérieur et de la Coopération économique de la Chine, Bureau de Shenzhen, 7 juin 2002

[Présentation]L'adhésion de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce a eu des effets immédiats sur certaines branches de l'industrie. En même temps qu'il nous renseigne sur les pratiques culinaires des habitants de Canton et qu'il met en évidence le rôle de Hongkong dans le commerce extérieur chinois, l'article qui suit nous permet d'évaluer, de façon pratique, l'impact d'une baisse de tarif sur les importations. [Fin de la présentation]

Les mets préférés des Cantonais, les ailes, les abats de poulets et les carcasses, se sont avérés les produits les plus affectés par la diminution des droits de douane qui a suivi l'entrée de notre pays dans l'OMC.

Les prix mondiaux des ailes, des pattes et des os de poulet sont relativement bas, alors la robuste demande intérieure a maintenu chez nous des prix plutôt élevés en comparaison. Nos importations de poulet congelé ont donc toujours été assez fortes. En janvier, notre pays a baissé de façon importante le montant des tarifs douaniers sur les volailles congelées. La taxe sur les tripes de poulet congelées est passée de 1 yuan à 0,8 yuan le kilo, celle sur les carcasses de 1,2 à 1 yuan, et celle sur les ailes a fait une chute record de 2,3 à 1,2 yuan.

Shenzhen [ville située à la frontière de Hongkong] est le principal port d'entrée du poulet congelé en Chine. Selon les statistiques du Bureau des douanes, cette ville a dédouané entre janvier et avril une quantité record de 140 000 tonnes de poulet congelé pour une valeur de 109 millions de $US, soit une hausse de 31,57 % en volume et de 65,9 % en valeur par rapport à la même période l'an dernier. (...)

Ce sont les importations d'abats de poulet qui ont enregistré la plus grande augmentation en valeur absolue, pour atteindre 100 000 tonnes (+33,45 %) et 67 millions de dollars (+60,21 %). Les importations d'ailes de poulet, qui avaient subi la baisse de tarif douanier la plus forte, ont atteint 22 900 tonnes et 26,5 millions de dollars, c'est-à-dire respectivement 2,37 et 3,42 fois plus que l'an dernier à pareille époque. (...)

Les exportations ont diminué de moitié depuis l'an dernier, victimes de règlements reliés aux questions environnementales. Le 25 janvier dernier, l'Union européenne a complètement interdit l'entrée de nos volailles, crustacés et produits dérivés à cause de problèmes de résidus d'herbicide et d'insecticide, et de la présence de bactéries. Les conséquences de cette mesure ont été considérables puisque nos exportations sont tombées à 67 000 tonnes et 101 millions de $US, soit une baisse respective de 46,2 % en volume et 42,4 % en valeur.

Titre original: Dongji chanpin chengwei woguo ru WTO hou jinchukou bianhua liangda de shangpin zhi yi. Traduit du chinois par Renaud Bouret.

Questions sur les tableaux

1. La structure des exportations (tableau 7.3)

Commentez la phrase suivante en vous appuyant sur des chiffres: «L'Amérique du Nord est un partenaire relativement peu important comparé aux autres, mais il joue néanmoins un rôle essentiel dans la balance commerciale.»

2. Les deux Chines (tableau 7.4)

a) Sachant que le Guangdong compte 86,4 millions d'habitants et exporte 95,426 milliards de dollars, déduisez tous les autres chiffres concernant cette province dans le tableau.

b) Commentez le tableau.

© Extrait de Relations économiques internationales, 3e édition, Renaud Bouret, Éditions Chenelière/McGraw-Hill